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  • evelyneseignez

Newsletter Juillet/Août 2022 - S'autoriser à Etre


Combien de fois en accompagnement de personnes en situation de burnout, la personne coachée me partage sa culpabilité à être en arrêt maladie!


Dans les situations que j’accompagne depuis bientôt 6 ans, je suis face à des personnes très investies dans leur rôle professionnel et qui avaient eu très peu, voire pas, d’arrêts au courant de leur vie. Et bien sûr elles vivent très mal qu’en un instant, elles ne peuvent plus travailler. Leur corps, leur mental leur ont dit Non.

Et une culpabilité est ressentie vis-à-vis de soi et vis-à-vis de l’entourage qui ne comprend pas ce qui se passe.


Une jambe cassée nécessite un plâtre. Une personne en situation de burnout a besoin de beaucoup de repos et de recharger son réservoir d’énergie. Même si physiquement, autrui ne voit « rien » à part peut-être quelques cernes.


Et pourtant, la tendance à tomber malade plus facilement, les douleurs aux cervicales, douleurs dorsales, douleurs abdominales, les insomnies, etc. ne se voient pas forcément à la lumière du jour. Surtout quand il faut être malgré tout présent pour gérer le quotidien, les enfants qui doivent aller à l’école, les tâches ménagères. Le conjoint qui travaille ne comprend pas que sa compagne ou son compagnon ne fasse pas les tâches domestiques, les courses, s’occuper des enfants, puisqu’il n’a « rien » à faire de la journée.


Et pourtant, quand le réservoir est vide et que le niveau de stress n’arrive plus à baisser, il est ô combien difficile de faire même la moindre petite chose, que dire alors de 2 tâches à réaliser dans la journée. Imaginez un moteur de voiture qui a été tellement à surrégime. Même si on a arrêté le moteur, celui-ci a besoin de refroidir un bon moment avant d’être ok à nouveau. Le moteur, lui, n’a pas été à surrégime des semaines, des mois, voire des années. S’il a besoin de quelques minutes ou dizaines de minutes pour refroidir, nous pouvons juste imaginer de combien de temps a besoin un corps humain.


Pour revenir à la culpabilité, la première étape pour s’en libérer vis-à-vis de l’entourage est de se libérer de celle vis-à-vis de soi.

Car l’Autre n’est qu’un miroir qui me renvoie comment je me sens, comment je me perçois dans mes profondeurs.

Comment le faire ?


En se libérant des émotions négatives de culpabilité, de jugement par une méthode telle que la méthode LEO (Libération des Emotions par Observation), tipi, cohérence cardiaque,…


En prenant du temps pour soi, en s’écoutant.


En se demandant tous les jours : De quoi ai-je envie aujourd’hui ? Qu’est-ce qui me mettrait en joie ?


Et bien sûr, nous pouvons commencer à nous écouter et à nous poser ces questions à tout moment, burnout ou pas burnout : nous autoriser à être.


Parce que ces questions sont les fondations de l’écoute de soi et de l’amour de soi, indispensables pour nourrir notre réservoir d’énergie.

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