Que se passerait-il si...
je cessais d'utiliser "mon", "ma" ou tout du moins les utilisais moins ?
Ma maladie, ma migraine, mon burnout, ma dépression, mon chat, ma maison, mon ami.e.
Au final, rien de tout cela ne m'appartient. Je vis des expériences parfois joyeuses, parfois douloureuses, des moments de fous rires, des moments de souffrance. Je peux guérir de ce mal, libérer des émotions douloureuses, perdre un proche, être quitté.e ou quitter.
Utiliser ces pronoms induit, consciemment ou inconsciemment, un attachement à l’objet, la personne, le trouble, la maladie.
Utiliser plus souvent « le », « la » va m’aider à développer un détachement ou non-attachement. Détachement ne signifie pas indifférence. Simplement ce n’est plus ce qui me définit, ce qui définit qui je suis.
Je ne suis pas l’homme, la femme de, le propriétaire de, le/la malade de. Je suis un être à part entière et je suis tellement plus que tout cela, que tout ce que je peux penser.
Ces « mon »/ « ma » contribuent au sentiment de séparation, à la dualité.
Et au final nous sommes Un.
Et tout étant non attaché.e à une chose en soi, je peux être dans le respect (nommé fidélité / loyauté dans Initiation) de tout ce qui est, qu’il soit humain, végétal ou minéral.
Reconnaître la beauté dans la Création (sans forcément y voir une religion) qu’elle soit dans la nature, le corps humain et la respecter.
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