Nous pouvons perdre en un instant tout ce que nous avons. Aussi considérer que nous le possédons, c’est-à-dire que cela (une maison / un bijou/ une voiture) est à nous pour toujours est un leurre.
C’est aussi une liberté de voir que nous n’avons pas à être attaché à ces objets ou biens matériels.
Cela est aussi valable pour une relation. Nous pouvons "perdre" l’autre personne (conjoint.e, ami.e, proche) d’un jour à l’autre suite à un décès, une séparation, un conflit, un licenciement. Or l’autre n’a jamais été nôtre non plus.
Et pourtant, nous pouvons parfois rester enlisé dans un attachement à une relation ancienne comme si nous avions tout perdu, y compris quinous sommes, comme si notre joie ou notre bonheur dépendait de la présence et du lien avec cette personne.
Ne rien considérer comme acquis par amour pour soi, libérer cet attachement ne fait pas de nous des êtres égoïstes ou égotiques. Cela nous rend la responsabilitédenotre propre paix intérieure sans qu’elle ne dépende d’autrui.
En même temps, l’Univers nous envoie cette abondance de nature, de relations humaines, de matière et nous invite à être des êtres créateurs.
Créer dans le respect de ce qu’il nous est offert par amour pour soi en se rappelant que je peux bénéficier de cette abondance autant que les autres, ni plus, ni moins.
Cela me donne ainsi à nouveau une grande responsabilité puisque je dois en avoir la plus grande attention pour ceux qui seront là après moi, car, rappelons-nous, je ne le possède pas.
Et face à une telle abondance de beauté, comment ne pas être empli de gratitude et vouloir en prendre le plus grand soin ?
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